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Des dealers squattent "le druidisme"...
02/07/2025
Mesdames, Messieurs,
Nous souhaitons réagir à l'utilisation récente du terme « druides » dans un article publié sur actu.fr
Alors que nous œuvrons depuis plusieurs années à transmettre un message essentiel sur l'éthique dans le druidisme — en luttant contre le charlatanisme, le mercantilisme, l'instrumentalisation commerciale de notre spiritualité, ainsi que contre toute forme de racisme et de sexisme —, nous constatons aujourd'hui avec inquiétude l'assimilation du mot « druide » à des faits liés au trafic de stupéfiants.
Cette confusion est profondément préjudiciable.
Employer le terme « druide » pour désigner des individus impliqués dans des activités délinquantes, voire criminelles, revient à discréditer non seulement les femmes et les hommes engagés sincèrement dans cette voie spirituelle, mais également les valeurs que nous défendons.
Nous affirmons avec clarté : il n'y a pas de trafiquants chez les druides.
Et s'il devait s'en trouver, ils ne pourraient en aucun cas se réclamer de la Charte éthique des Druides, adoptée en 2024. Une telle appartenance serait incompatible avec cette charte, et entraînerait automatiquement l'exclusion des contrevenants.
Nous demandons donc à ce que le titre de « druide » ne soit plus utilisé à tort et à travers, en particulier dans le cadre de faits relevant de la délinquance ou du crime, comme dans l'affaire Surin.
Nous vous invitons à lire et à prendre connaissance de la Charte éthique des Druides (www.chartedruides.eu), qui témoigne de notre engagement pour une pratique intègre et responsable du druidisme.
Nous vous remercions de votre attention et de votre responsabilité éditoriale sur ce sujet sensible.
Respectueusement,
Les signataires de la Charte éthique des Druides (2024)