Abandonner, un souffle qui s'éteint
Abandonner, c'est un souffle qui s'éteint,
Un éclat de vie qui glisse entre les mains,
Un rêve fané, un espoir délaissé,
Une flamme fragile que l'on vient écraser.
C'est céder au poids des nuits sans étoiles,
Marcher sans force sous un ciel sans voile,
C'est courber l'échine face aux vents contraires,
S'enfermer dans l'ombre d'un silence amer.
Mais au bord du gouffre, une voix résonne,
Un écho timide que l'âme pardonne.
C'est l'appel des Dieux, du combat à poursuivre,
L'éclat d'un jour neuf, le désir de survivre.
Ne laisse pas la peur t'étreindre trop fort,
Dans chaque chute, il renaît un port.
L'abandon est la mort, mais se relever,
C'est la vie qui murmure : « Tu peux encore aimer. »
Alors, serre tes rêves, qu'ils soient grands ou petits,
Chaque pas vers demain est un cri de vie.
Abandonner, c'est mourir, mais persévérer,
C'est renaître en soi, c'est se libérer.
C'est lutter encore, même dans la douleur,
Trouver dans la nuit une lueur de chaleur.
C'est sentir au fond de son âme meurtrie
Le souffle ténu d'un espoir qui grandit.
Abandonner, c'est plier devant le sort,
Mais persévérer, c'est défier la mort.
C'est oser la lutte, même sans victoire,
Car chaque effort nourrit une nouvelle histoire.
Regarde la rivière qui sculpte la pierre,
Elle ne cède jamais à la force amère.
De ses gouttes fragiles naît une vallée,
Preuve qu'un rien peut tout bouleverser.
Ainsi est l'homme, ainsi est la vie,
Un combat constant contre l'oubli.
Chaque chute est une danse, chaque larme une graine,
Et chaque renoncement nourrit une chaîne.
Alors, lève-toi, même sous la tempête,
Laisse ton cœur battre, que ton âme répète :
« Je suis le feu, le vent et l'éclair,
Je suis vivant, rien ne peut me faire taire. »
Abandonner, c'est mourir, mais persister,
C'est l'éternité que l'on vient frôler.
Dans chaque pas, dans chaque défi,
C'est le miracle infini d'être encore en vie.
C'est marcher sur les traces des cendres anciennes,
Entendre leurs voix dans le vent qui se déchaîne.
C'est porter leurs rêves dans un souffle sacré,
Comme un flambeau vibrant que nul ne peut briser.
Dans leurs gestes d'hier se dessine demain,
Un lien invisible nous guide par la main.
Leur sagesse murmure dans chaque battement,
Leurs chants ancestraux vibrent dans le présent.
C'est l'arbre enraciné qui touche le ciel,
Le fruit d'une histoire aux saveurs éternelles.
C'est la danse du temps, le cycle inlassable,
Un savoir vivant, puissant et durable.
Vivre ainsi, ce n'est pas s'enfermer dans hier,
Mais puiser la lumière dans un héritage fier.
C'est honorer la terre, les pierres et les bois,
Les rites oubliés qui sculptent nos pas.
La tradition n'est pas une chaîne à porter,
C'est un souffle d'âme, une force à aimer.
Elle nous forge, nous élève, nous unit,
Et fait du passé une flamme infinie.
/I\
Uindocaruos
Peinture : « Impression, soleil levant » - le tableau de Monet
