En Luginaissatis sous la lune apaisée

En Luginaissatis, sous la lune apaisée,
Le conflit se tait, les armes sont déposées.
La paix règne en maître, le silence en roi,
Nul ne peut troubler les anciennes voix.

Mais dans l'ombre subtile, une prophétie mûrit,
Sous les cieux tranquilles, une rumeur grandit.
Patience, car bientôt, les mots seront dits,
Malgré la paix présente, le destin frappera, subit.

Dans l'ombre des bois, un corbeau rusé,
S'attribuait des travaux, se prétendant guidé.
Son sombre plumage illustrait ses méfaits,
Trompant les plus sages et les plus avisés,

Il avait l'air bonhomme mais mentait sans répit.
Il croassait sans cesse, à chaque bouffée d'orgueil,
S'accaparant ainsi toutes les meilleures feuilles.
Les chênes murmuraient, les rivières soupiraient,

Mais lui, sans remords, ses forfaits répétait.
Chaque plume volée lui tissait un manteau,
Masquant la vérité sous un voile de mots.
Mais la lumière du jour sur ses ailes tomba,

Révélant l'imposture qu'il croyait cachée.
La vérité, telle une flèche acérée,
Fendit l'air du mensonge, le laissant dénudé.
Le corbeau, pris au piège de ses propres détours,

Vit ses plumes tomber sans espoir de retour.
Le vent emporta ses faux honneurs épars,
Et le silence pèsera sur son chemin blafard.
Ce corbeau ne peut fuir la justice éternelle,
Même en se cachant de la lune, si belle.

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Uindocaruos