Gravir les sommets au prix de l'honneur
C'est gravir les sommets au prix de l'honneur,
Éteindre la lumière pour un reflet trompeur.
Dans l'ombre du pouvoir, l'âme se perd,
Ses chaînes dorées étouffent l'univers.
La sagesse murmure des secrets au vent,
Elle n'a pas besoin de trône ni d'argent.
Elle réside en l'humilité des cœurs,
Dans le silence doux, loin de la peur.
Mais le pouvoir, avide, dévore les âmes,
Il promet la grandeur et n'offre que flammes.
Il détourne les yeux de la vérité,
Et laisse derrière lui des rêves brisés.
La quête du pouvoir, c'est fuir la clarté,
C'est briser les liens d'une humanité.
La sagesse, pourtant, est un humble trésor,
Elle fleurit dans la paix, loin des décors.
Elle connaît la force d'un mot bienveillant,
Elle vit dans l'écoute, dans le temps patient.
Elle ne cherche rien, et pourtant tout lui vient,
Elle éclaire les cœurs de son souffle ancien.
Alors choisis, mortel, entre ces deux chemins :
Le pouvoir éphémère, ou l'éclat divin.
Car poursuivre l'illusion, c'est perdre son essence,
Et trahir la sagesse, c'est nier son existence.
Le pouvoir est un feu, un éclat fascinant,
Un appel trompeur qui brûle doucement.
Il promet des cimes où brillent les étoiles,
Mais cache sous sa lumière des ombres fatales.
Les pires, avides, y courent sans détour,
Leurs cœurs emplis d'ambition et d'amour sourd.
Ils foulent les principes, trahissent les lois,
Et gravissent les échelons sur le sang et l'effroi.
Mais même les meilleurs, guidés par leur foi,
Trouvent en ce pouvoir une fragile proie.
Car il murmure, séduisant et sournois,
Il s'insinue dans l'âme et déforme les voies.
La justice vacille sous son poids doré,
La droiture s'efface, le cœur dévoyé.
Car là où règne le pouvoir sans fin,
L'orgueil grandit et enchaîne les mains.
Pourtant, résister est une force rare,
Un combat intérieur, un défi sans phare.
Car pour rester pur dans ce jeu cruel,
Il faut l'âme d'un sage, un esprit éternel.
Ainsi le pouvoir, miroir des ambitions,
N'est ni bon ni mauvais, mais une tentation.
Il révèle le vrai, dénude les cœurs,
Et rappelle que l'humilité seule fait grandeur.
Un mirage doré qui danse à l'horizon,
Une promesse vide, une vaine ambition.
Il brille comme l'or, mais s'effrite au toucher,
Un vent éphémère qu'on ne peut capturer.
On croit qu'il élève, qu'il ouvre les cieux,
Mais il forge des chaînes, il voile les yeux.
Son trône est un spectre, sa couronne un leurre,
Il enferme l'âme dans sa propre peur.
Le pouvoir se nourrit de rêves insatiables,
De désirs brûlants, de combats inévitables.
Mais au sommet de sa fausse grandeur,
Il ne laisse que solitude et froideur.
Car rien ne dure sous son règne trompeur,
Ni l'éclat des richesses, ni la clameur.
Il n'est qu'un jeu d'ombres, une mascarade,
Un théâtre fragile où tout se dégrade.
La vraie puissance réside ailleurs,
Dans l'amour offert, dans la chaleur.
Dans la sagesse douce de l'humilité,
Dans la paix intérieure, dans la vérité.
Ainsi le pouvoir, au final, se dissout,
Comme un rêve futile qui glisse sous nos jougs.
Il n'est qu'un reflet dans l'océan de l'âme,
Un feu sans chaleur, une lumière sans flamme.
/I\
Uindocaruos
