Là où l'ombre vacille aux lueurs du matin

26/02/2025

Là où l'ombre vacille aux lueurs du matin,
Se dresse l'honneur, noble et lointain.
Il est le serment gravé dans l'âme,
Un feu secret que nul ne désarme.

Il n'est pas gloire, il n'est pas fierté,
Mais un écho de vérité.
Il guide le pas sur la voie pure,
Sans craindre l'orage ni l'injure.

L'essence sacrée, souffle profond,
Est l'onde claire, le vieux pardon.
Elle murmure aux cœurs fidèles
Le chant des astres intemporels.

C'est la lumière qui baigne les âges,
L'or du Teges et du grand passage,
C'est l'appel doux des mondes anciens,
Un chant d'oubli, un chant sans fin.

Ainsi se tissent, en fils d'étoile,
L'honneur, la foi, l'âme royale.
Car qui s'élève en vérité
Trouve en son cœur l'éternité.

Et dans le vent qui danse et gronde,
L'honneur résonne au creux du monde.
Il est le socle, il est la loi,
L'ombre et l'éclat d'un même émoi.
Nul ne le forge dans le mensonge,

Nul ne l'achète, nul ne le songe.
Il est présent, pur et entier,
Au cœur des justes, fiers et liés.
L'essence sacrée, souffle d'azur,

Traverse le temps, limpide et sûr.
Elle est la source, elle est la voix,
Le feu qui brûle au fond de soi.
Ceux qui l'écoutent et la révèrent

Trouvent en elle une lumière.
Non point un règne, non point un nom,
Mais l'éveil d'un cœur profond.

Car tout honneur naît du silence,
Là où l'âme épouse l'essence,
Et ceux qui marchent en sa clarté
Font de leur vie l'éternité.

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Uindocaruos

Source photographique : Anne Jutras