Les Druidismes contemporains : définition, histoire, courants

Le druidisme contemporain (également appelé néodruidisme ou druidisme moderne) est une forme contemporaine de spiritualité dite « néopaïenne », aux multiples courants. Né à l'âge classique (XVIIIe siècle) le druidisme est précurseur et inspirateur des mouvements « néopaïens » occidentaux (y compris la wicca, néanmoins devenue matricielle y compris pour les druides contemporains)[1].
Bien qu'il tire son nom du « druidisme » des druides, sacerdotes de l'antique religiosioté celtique, tous ses courants ne s'ancrent pas dans cette ethnicité protohistorique d'Europe occidentale, encore qu'ils rebondissent bien dessus. C'est que le titre de druide désigne un ancien connaisseur, qu'il évoque la figure féodale de Merlin dans le légendaire arthurien et qu'il est tributaire, dans l'imaginaire contemporain, du brave Panoramix d'Astérix le Gaulois (lui-même tributaire des prémices druidiques contemporaines).
On retrouve ainsi des herboristes, des guérisseurs, des chrétiens celtiques, des ésotéristes, des hermétistes, des occultistes, des guénoniens, des multi-mythistes, des wiccans, des féeries et des fantasys, etc. qui s'en prétendent, dépourvus de référence politique, historique, sociale ou culturelle celtique, en dehors de l'imaginaire actuel. De sorte qu'ils promeuvent l'harmonie avec la nature[2], souvent au travers d'une forme de culte plus ou moins panthéiste, voire enthéiste[3]. Et, ce, malgré le polythéisme originaire des Celtes, des Gallo-Romains, des Celtibères, des Celtes britanniques, etc[4].
Ce sont les mouvements reconstructionnistes entre les druidismes qui — conscients des héritages fragmentaires — mobilisent les savoirs académiques des sciences contemporaines (archéologie, anthropologie comparée, linguistique, etc.). Ils fondent ainsi une religion inter-celtique mieux réaffiliée, après les travaux devenus douteux des antiquaires et des celtomanes qui ont nourri les prémices druidiques contemporaines. Cependant, parfois critiquées pour leurs folklores, les Gorseddau de Galles, de Cornouailles et de Bretagne sont les plus légitimes dans leurs prétentions druidiques contemporaines car — au prisme antique tardif, chrétien, féodal et renaissant de leurs Histoires nationales influencées par l'Angleterre et la France — elles ont une pratique sauvegardée des langues celtiques. De plus, les folklores de toutes les régions sont incontournables pour retrouver le substrat celtique européen : les régions celtophones y sont préposées, et c'est dire comme les druidismes sont à plusieurs vitesses — ce qui ne les empêche pas d'avoir des dialogues interreligieux.
Débat sur les dénominations
Les antiques druides ne pratiquaient pas de « paganisme » en ce sens que la notion est chrétienne, depuis Rome, signifiant des contrées, pays (pagi, sing. pagus) connoté aussi de barbare, rustre et donnant nos paysan, paillard : la notion de « (néo)paganisme » est donc une dénomination de cultures chrétiennes et post-chrétiennes, que l'on peut anachroniquement qualifier de post-coloniale, puisque les anciennes coutumes furent détournées et écrasées par le monothéisme[5].
De même, la notion de druidisme relève de l'épistémè dix-neuviémiste, qui parla aussi de brahmanisme, ce qui reviendrait à parler de prêtrisme et d'imamisme pour les monothéismes (rabbinisme existe, et dépend de la même épistémè). Aussi, le celtologue à l'université de Rennes Grégory Moigne, préfère parler de religion des Celtes ou de mythologie celtique pour l'Antiquité, et de druidisme pour le néodruidisme, jusqu'à qualifier ses adeptes de druidistes[6],[7].
Quoiqu'il en soit, comme toujours, c'est l'usage sociolinguistique qui tranche (ou ne tranche pas) et toutes ces notions sont indifféremment utilisées dans les sociétés actuelles. Les choses dépendent parfois de la stratégie pragmatique du locuteur : néodruidisme est communément à charge de renouveau et de rupture avec l'Antiquité, eu égard à l'usage épistémique de druidisme, mais l'épistémologie critique et historiographique du suffixe -isme développée par Moigne est édifiante, et revient au même. La plupart des celtisants savent très bien, de manière « insue[8] », qu'ils parlent des néodruides en disant druides[9].
Histoire et spéculations du druidisme
Difficultés de la recherche sur les druides antiques et médiévaux
Le druidisme, fondement d'une société celtique indépendante, ne pouvait survivre à la conception étatique imposée par la romanisation[10] et il eut également à subir la condamnation de la nouvelle religion chrétienne. Le mot druide n'a pas survécu sur le continent, où il a été réintroduit par des érudits, mais bard- est vivant en gallois et en breton[11],[12] de même que drui- et vat- en gaélique irlandais[13],[14].
La reconstitution historique des druides, dans des termes historio-logiques et -graphiques contemporains, tant antiques que tardo-antiques ou alto-féodaux, s'avère particulièrement ardue. Les sources primaires sont lacunaires, largement médiées par des auteurs gréco-romains, souvent hostiles ou enclins à l'exotisme, tels César (De Bello Gallico) ou Strabon (Géographie) qui les décrivent comme une caste sacerdotale puissante, dont les rites demeurent enveloppés d'obscurité[15],[16]. Cette difficulté s'accroît pour les périodes postérieures, où la christianisation a érodé les traces documentaires d'un éventuel continuum doctrinal ou institutionnel.
La majeure partie des médiévistes et des celtisants modernes, tels que Christian-J. Guyonvarc'h, philologue spécialiste de l'irlandais ancien, et Françoise Le Roux, diplômée en théologie, s'accordent pour récuser l'idée d'une filiation directe entre le druidisme celtique antique et les mouvements druidiques apparus au XVIIIe siècle[17]. Ceux-ci relèveraient davantage de reconstructions et le plus souvent de fabulations, appuyées sur un syncrétisme romantique et nationaliste récent, que d'une transmission ininterrompue de savoirs traditionnels ou de fonctions religieuses. Dans leur ouvrage La civilisation celtique, Guyonvarc'h et Le Roux écrivent : « Il n'existe pas, en tout cas, pas plus au Pays de Galles et en Bretagne armoricaine, ou, a fortiori en Gaule […] d'organisation ou de groupe, ouvert ou fermé, qui dispose d'une filiation traditionnelle remontant aux druides de l'Antiquité. »
L'ensemble des triades de l'Ile de Bretagne de Morganwg, une de ces bases théologiques, est communément controversée et suspectée de christianisation. Robert Ambelain[18], méconnaissant leur réhabilitation, les ridiculise ainsi : « Il ne faut voir, dans les quelques points de similitude, que le traditionnel accès à des vérités communes à tous les cultes. Et on trouverait autant de traditions védiques dans le bardisme qu'on en pourrait estimer issues du christianisme »[19]. Néanmoins, Griffith John Williams[20] et Philippe Jouët[21] les réhabilitèrent en réhabilitant leur auteur, dès la première moitié du XXe siècle, et le discrédit porté sur lui ne tenait qu'à une diffamation reprise inconsidérément même par les milieux de la recherche[22], qui ici comme ailleurs, ne sont jamais exempts d'erreurs[20].
Au reste, une majorité de chercheurs en histoire maçonnique contemporaine réfutent les affirmations selon lesquelles la maçonnerie aurait véhiculé des contenus druidiques, les qualifiant de « purement légendaires ». Ils soulignent l'absence de continuité documentaire ou rituelle fiable entre les druides antiques et les loges médiévales. Selon des historiens comme Susan Sommers, ces récits s'inscrivent dans la fabrication de mythes d'origine par les francs-maçons à la charnière des XVIiIe et XIXe siècles— un phénomène courant chez les sociétés fraternelles cherchant à s'ancrer dans des traditions prestigieuses — mais sans fondement historique réel[23].
Éléments historiques mobilisés par les spéculations druidiques
Les tenants du druidisme, notamment dans ses variantes pan-celtiques, invoquent des éléments attestés historiquement pour parier sur une continuité millénaire[24],[25],[26]. Ils mettent ainsi en avant la persistance d'un substrat religieux ou intellectuel celtique sous-jacent, quoique refoulé par l'expansion chrétienne.
Lutte contre le paganisme et continuité dissimulée
L'époque alto-féodale voit, en effet, les autorités chrétiennes tenter d'éradiquer les pratiques qualifiées de « païennes », jusqu'à la chasse aux sorcières à partir du XVIe siècle (tardo-féodale et renaissante) après des siècles ininterrompus de stigmatisations des cultes populaires[27]. De plus, en Irlande, les filid — poètes-conseillers royaux, dont le nom prend racine en vates (étym. latine, ou ovates selon l'étym. hellénique) à savoir les devins-sacrificateurs druidiques antiques — sont parfois assimilés aux anciens druides dans les sources primaires et continuent d'exercer des fonctions d'enseignement et de conseil, parfois même au sein de monastères[28].
Enfin, la difficile coordination entre les Églises locales et le Vatican, notamment dans les îles Britanniques, a permis l'émergence d'un christianisme celtique, aux formes spécifiques. Dans cette configuration, certains druides auraient été intégrés au clergé, contribuant à perpétuer une certaine mémoire de leur savoir sous une forme christianisée.
Survivances maçonniques, mythiques et cultuelles
Une théorie largement relayée[29] affirme une filiation secrète entre les savoirs artisanaux et initiatiques des anciens druides et la franc-maçonnerie opérative. Albert Churchward, franc-maçon du 33e degré, soutenait à la fin du XIXᵉ siècle que la franc-maçonnerie moderne aurait hérité « d'une tradition druidique » diffusée via le culte des Culdee et leurs rites initiatiques, repris dans les symboles solaires des loges (soleil, lune, tonsure en croissant)[30],[31]. Des érudits tels que William Hutchinson ou des membres anonymes de la revue Freemasonry and the Druids suggéraient au XVIIIᵉ siècle que la franc-maçonnerie « avait emprunté plus de doctrines et de cérémonies des druides qu'elle n'en a pris ailleurs », allant même jusqu'à relier Stonehenge à des pratiques maçonniques[32],[33].
Les spéculations druidiques s'appuient également sur des traces textuelles tardives : un druide est mentionné comme conseiller d'un roi irlandais au IXe siècle dans le Cath Maige Mucrama (Bataille de la Plaine de Mucrama[34]) bien après la christianisation officielle de l'île[35]. Par ailleurs, les cycles mythologiques irlandais (notamment le Lebor Gabála Érenn ou le Cycle d'Ulster) et gallois (tels que ceux rassemblés dans le Mabinogion), bien que mis par écrit entre le XIe et le XIIIe siècle, contiennent des mythèmes et des structures narratives vraisemblablement antérieurs, transmis oralement[36] conforme à l'axiologie comparatiste indo-européenne de Georges Dumézil.
De plus, les échanges culturels inter-insulaires (entre Irlande, Écosse, pays de Galles et Bretagne armoricaine) sont attestés tout au long du Moyen-Âge, et continuent à la Renaissance et à l'âge classique, sous forme de manuscrits, de poésies et de chroniques[37]. Ainsi, la Vita Sancti Samsonis, composée en Bretagne continentale au VIIᵉ siècle, mais retraçant des épisodes en pays de Galles, en Irlande et en Cornouaille, témoigne d'un espace hagiographique unifié par une culture latine partagée, au sein de laquelle les figures de saints circulent autant que les manuscrits. La Gorsedd Cymru — assemblée bardique fondée en 1792 par Iolo Morganwg — revendique un ancrage dans une tradition remontant à un premier Eisteddfod tenu en 540 ; si ce fait n'est pas historiquement démontrable, le premier Eisteddfod effectivement attesté remonte au XIe siècle, laissant supposer l'existence d'une pratique poétique organisée antérieure[38].
Traditions bardiques, substrats celtiques et vies de saints
Continuités poétiques et figures intermédiaires
Le druidisme, dans ses diverses écoles, revendique une continuité avec les traditions bardiques, en particulier galloises et irlandaises. Le bardisme gallois, bien attesté depuis l'Antiquité, survit jusqu'au XVIIIe siècle sous des formes variées, souvent intégrées à la vie religieuse et civique[39]. De même, le filidecht irlandais, tradition poétique et juridique associée aux filid, constitue un héritage intellectuel que certains assimilent à une survivance du druidisme.
Il convient d'y ajouter l'apport du folklore celtique continental, en particulier breton, mais aussi celui des régions anciennement celtiques de l'Europe, où les traditions orales ont conservé des éléments mythologiques. Ce corpus nourrit la matière arthurienne, dont la cristallisation textuelle, entre le XIIe et le XVe siècle, coïncide avec la rédaction des mythes insulaires. Le rôle des moines copistes, parfois influencés par des filid ou des bardes, fut central dans cette transmission[40].
La poésie traditionnelle dans les mondes gallois, irlandais et breton connaît une longévité remarquable : elle se perpétue sous des formes rituelles, festives ou religieuses jusqu'à l'époque moderne, avant de connaître un renouveau romantique. C'est précisément dans ce contexte intellectuel du XVIIIe siècle — marqué par le réveil de l'intérêt pour les antiquités nationales, les langues anciennes et les mythes originels — que naît le druidisme. Il ne s'agit plus d'une initiation transmise, mais bien d'une volonté portée par des figures comme John Toland (auteur du Pantheisticon) ou Iolo Morganwg, ce dernier étant à l'origine de la Gorsedd Cymru et de la formalisation rituelle du druidisme moderne[41].
L'hagiographie des saints du christianisme
Le Haut Moyen Âge constitue un vecteur majeur de circulation des mythèmes, des structures narratives et des représentations sociales entre les différentes régions de l'Occident chrétien, notamment celtophones, avec les autres zones continentales comme l'Aquitaine ou les diocèses francs issus de la culture gallo-romaine. Les Vitae de saints, rédigées en latin dans des monastères, enregistrent les traditions orales, chargés de topoi post-celtiques (miracles, ascèse, héroïsation de mythes, etc.). Cette hagiographie transrégionale n'est pas simplement un outil d'édification spirituelle, mais aussi un instrument de revendication territoriale et d'affirmation identitaire, dans le contexte de rivalités ecclésiastiques ou dynastiques[42].
Le cas de la Vita Sancti David — qui présente des parallèles structurels et rhétoriques avec des Vitae irlandaises telles que celles de saint Brigit ou de saint Columba — illustre bien ces transferts, souvent réalisés par des clercs formés à l'étranger, en particulier dans les monastères irlandais réputés pour leur rayonnement intellectuel. L'hagiographie celtique, bien que latine dans sa forme, reste profondément ancrée dans une conception indigène du sacré, où le saint se substitue à l'ancien héros ou roi sacré (Arthur...) dans un cadre emprunté à la tradition bardique[43].
En dehors du bardisme, on en trouve jusque dans des contextes précocement romanisés, tels que repéré par Valéry Raydon en ex-Gaule narbonnaise, avec le mythe provençal de la Crau[44]. On songe encore aux Vita Germani[45] (France), Vita Fructuosi[46] (Espagne) et Vita Columbani[47],[48] (Allemagne) : le phénomène est européen, légende arthurienne en chef.
Les débuts druidiques contemporains
Les prémices
Les humanistes de la Renaissance tels que Protucius de Franconie (aussi connu sous les noms de Konrad Celtes et Conradus Celtis, 1459-1508) sont à l'origine de la figure du druide en vieux barbu en aube blanche (quoi que la saie et les braies de même couleur soient désormais attestées[49]) sage vénérable, porteur de la sapience naturelle et des mystères antiques[50],[51]. William Stukeley (1687-1765), antiquaire[52], membre de la Society of Roman Knights consacrée à la Bretagne romaine, pionnier de l'archéologie (Stonehenge et Avebury) est cause de l'attribution erronée du mégalithisme au celtisme, plus vieux de plusieurs siècles[53]. Néanmoins, les mégalithes furent utilisés à travers les âges, y compris par les Celtes[54].
Les fondateurs
Le ndruidisme moderne émerge au XVIIIe siècle dans un contexte de renouveau antiquaire, de quête identitaire et de spiritualité alternative voire antichrétienne, après les persecutions « anti-païennes » contre les religions ethniques d'Europe ancienne, sous l'impulsion d'intellectuels réformateurs et de nationalistes romantiques.
Le 21 septembre 1717, John Toland (1669–1722), philosophe rationaliste et déiste irlandais, fonde à Londres The Druid Universal Bond, plus connu sous le nom de Druid Order (DO), marquant la première tentative moderne de ressusciter les anciens ordres druidiques selon un cadre philosophique et ésotérique inspiré de la pensée des Lumières[41]. Quelques décennies plus tard, le 28 novembre 1781, Henry Hurle institue l'Ancient Order of Druids (AOD), société fraternelle à la fois initiatique et mutualiste. Cette organisation connaîtra plusieurs scissions, révélatrices des tensions entre fonction sociale et visée spirituelle : en 1833 naît ainsi l'United Ancient Order of Druids (UAOD), qui accentue la dimension assurantielle au détriment des rituels symboliques ; en 1858, une nouvelle dissidence fonde l'Order of Druids (OD), qui poursuivra cette sécularisation[55]. En 2021, seule l'AOD perdure au Royaume-Uni en tant qu'institution active.
C'est dans ce même élan que le 21 juin 1792, à Londres sur la colline de Primrose Hill, le poète gallois Iolo Morganwg convoque une assemblée de bardes, la Gorsedd Beirdd Ynys Prydain (devenue Gorsedd Cymru), revendiquant une continuité poétique et mythique avec les traditions bardiques galloises[56]. Ce modèle inspirera directement les milieux bretons : en 1838, plusieurs jeunes intellectuels — dont Auguste Brizeux, Auguste du Marhallac'h, Théodore Hersart de la Villemarqué — assistent à l'Eisteddfod d'Abergavenny, où ils sont reçus comme bardes par la Gorsedd galloise ; bien que Alphonse de Lamartine, également convié, ne s'y rende pas, il adresse un poème à l'assemblée[57].
De retour en Bretagne, La Villemarqué fonde la Kenvreuriez Breiz, confrérie élitiste sans activité publique, visant à maintenir une forme d'ésotérisme littéraire à travers des titres bardiques. Ce n'est toutefois qu'en 1899, à l'occasion de l'Eisteddfod de Cardiff, qu'une véritable institution druidique bretonne voit le jour : la Goursez Breizh (Gorsedd de Bretagne) est fondée avec l'assentiment de l'archidruide gallois, et ses futurs dirigeants (Jean Le Fustec, François Jaffrennou/Taldir et Léon Le Berre) seront officiellement reconnus en 1902 lors d'un voyage en Galles[58]. Dans le prolongement de ce développement pan-celtique, une Gorsedh Kernow est fondée en 1928 à Boscawen-Un en Cornouailles britanniques, à l'initiative de Henry Jenner et Morton Nance, avec l'appui formel de la Gorsedd galloise[59].
De nos jours
Adeptes
Ces mouvements d'inspirations tantôt maçonniques[60], mutualistes et folkloriques, essentiellement présents dans le monde anglo-saxon et en Europe dans les pays anciennement celtisés, compteraient deux millions d'adeptes[61].
Aux sources de la wicca
Gerald Gardner, fondateur de la wicca moderne, est issu du Druid Order[62]. Avec l'Order of Bardes, Ovates and Druids (OBOD) ils sont inventeurs de la roue de l'année, sur la base de quatre fêtes celtiques antiquement attestées (Samain, Imbolc, Beltane et Lugnasad) et des travaux de Iolo Morganwg concernant les solstices et les équinoxes formulés en gallois (solstice d'hiver : Alban Arthan ; équinoxe de printemps : Alban Eilir ; solstice d'été : Alban Hefin ; équinoxe d'automne : Alban Elfed). Bien que des éléments historiques puissent y mener, les noms en « Alban » sont tirés de Morganwg, et surtout les dénominations « nordisantes » d'Ostara pour l'équinoxe de printemps, de Litha pour le solstice d'été, ainsi que la dénomination « celtisante galloise » de Mabon pour l'équinoxe d'automne (référant à Maponos/Mabon/Oengus) sont des réinventions tirées de Bede le Vénérable — or Bede le Vénérable était déjà influencé par les invasions angles et saxonnes (c'est-à-dire germaniques et non celtiques)[63].
Rassemblement à Stonehenge
C'est le British Druid Order (BDO) qui développe l'invention du « shamanisme celtique », diffusée en France par Jean Markale, depuis la réémergence du shamanisme outre-atlantique[64]. Mais c'est le Council of British Druid Orders (organe du BDO) de Tim Sebastion, Archidruide du Wiltshire, chef élu agent de conservation du Conseil des ordres druidiques britanniques et barde du Gorsedd de Caer Abiri, qui regroupe près d'une vingtaine d'associations britanniques diverses autour de Stonehenge : il est le responsable des fameux rassemblements de la mi-été, desquels sont tirés tant de photographies illustrant le druidisme[65],[66].
Chartes et dérives
En 2012, quelques groupes français se réunissent pour, en interne, tenter d'harmoniser leurs visions du druidisme et leurs travaux, avec la Charte d'Aubazine[67],[68].
En 2024, treize groupes français, belges, italiens et portugais, signent une Charte éthique des druides[69] à l'attention du grand public[70],[71],[72],[73],[74] suite à diverses dérives charlatanes[75],[76], vénales[76],[77], voire sordides[78] et sectaires[79]. C'est l'occasion de certains esclandres, liés à des mécompréhensions et des tactiques, désireuses de mettre en avant la Charte d'Aubazine comme si elle était suffisante[80].
Mouvements sectaires
Des mouvances druidiques contemporaines sont citées dans le rapport d'enquête parlementaire de l'Assemblée nationale sur les sectes du 22 décembre 1995[156], et dans l'enquête parlementaire pour la Chambre des représentants de Belgique du 28 avril 1997[157], où l'on mentionne L'Ordre vert druidique et la Fraternité du soleil celtique[158].
Avec d'autres horreurs[78],[79] faisant les faits divers des années 2024-2025, c'est la raison pour laquelle la création de la Charte éthique des druides à l'attention du grand public, est appréciée par l'AEIMR (Association d'Etude et d'Information sur les Mouvements Religieux)[159] et l'UNADFI (Union Nationale des Associations de Défense des Familles et de l'Individu victime de sectes)[160].
Reconstructionnisme
Plus récemment, certains groupes ndruidiques ont tenté de recréer des pratiques plus proches de la réalité historique du druidisme, bien qu'il y ait controverse sur la ressemblance effective que ces mouvements peuvent avoir avec le druidisme historique (reconstructionnisme). Ses tenants avancent qu'on honore mieux les ancêtres et les Dieux en tendant vers cet idéal, peut-être impossible en l'absence d'autres découvertes, plutôt que de s'en tenir à l'imaginaire collectif hérité[81],[82]. Selon les groupes, ils peuvent être tolérants ou non aux pratiques des Gorseddau britanniques[83].
Reconnaissance étatique
Le 2 octobre 2010 le druidisme a officiellement accédé au statut de religion au Royaume-Uni et compterait quelques 10 000 pratiquants en Grande-Bretagne[84],[85].
Les druidismes d'autres pays profitent plus ou moins des législations concernant le sécularisme et la laïcité à la française.
Critiques diverses
En plus du discours académique sur le druidisme, si des gens sont dérangés par l'émergence des druidismes, c'est parce que, bien que d'héritage séculaire aujourd'hui, son émergence est connue, ce qui semble peu sacral (sans parler du militantisme chrétien et plus largement monothéiste jusqu'au fondamentalisme antipaïens). Les druidismes sont issus de l'âge classique où émergent l'empirisme et le rationalisme fondant les sciences et la sécularisation des sociétés modernes (jusqu'à la laïcité française), à contre-courant des Lumières, bien qu'ils soient dans la veine de la Renaissance (comme tous les mouvements « néopaïens »)[86] — et encore que les classiques n'aient pas eu l'idée de redevenir flamines, — le scientisme vulgaire, voire l'antiracisme militant (au moins face aux tendances druidiques ethnicistes), n'en veulent pas[87],[88].
Réponses druidiques aux critiques
Inversement, les druides reconnaissent les Lumières, les sciences, en tant que très-connaisseurs ou supposés l'être (étymon de druide) quoi qu'ils ne s'y rendent pas et l'intègrent dans leur spiritualité. Les druides critiquent l'hyperspécialisation disciplinaire, le manque d'humanisme (leur résurgence renaissante s'y ancre) et les logiques purement physicalistes (matérialistes) et économistes (comptables) du monde contemporain — rejoignant et cultivant en cela un altermondialisme et un écologisme spirituels[89], encore que ce ne soit pas nécessairement leur vocation (ou bien que ce soit une vocation de bon ton, comme tout greenwhashing)[2]. Néanmoins, des druides militent bien pour la sauvegarde naturelle, à commencer par la Gorsedd de Bretagne en France, par exemple, contre l'extractivisme dans sa contrée. Comme la figure de Panoramix, ce naturalisme est en partie tributaire des prémices druidiques, avec une justice sociale idoine et des « druides de Gaïa » — pourtant Déesse hellénique — depuis l'Hypothèse Gaïa de James Lovelock.
Filiations
Malgré leurs filiations, de nombreux groupes revendiquent l'ensemble des héritages, notamment pluricentenaires — parfois pour se donner un crédit qu'ils n'ont pas, parfois par légitime philosophie dans la démarche. La plupart sont de toutes petites associations de fait (loi 1901 en France) mais il arrive même aux plus grandes et pérennes, de procéder sans sérieux initiatique : ce n'est pas la taille qui compte. D'ailleurs, les démarches de ces groupes peuvent collaborer en synchronie et évoluer diachroniquement, d'une branche à l'autre, d'une dynamique à l'autre, sans limitation en dehors de leurs orientations respectives : ils ne doivent rien à rien ni personne, en dehors de la juridiction commune des Etats où ils démarchent — et de leurs confrères, membres et autres humains, s'ils se sentent bien une responsabilité sociale.
Classées chronologiquement et en arborescence selon l'origine initiatique des fondateurs, il s'agit là d'une ébauche — il en manque — sur la base de Michel Raoult[90] et d'autres[91] (dont leurs sites et fiches Wikimédia). À noter que, en dehors des Gorseddau de Galles, de Cornouailles et de Bretagne — voire de l'OBOD relativement internationalisée — les groupes prennent à chaque fois leur autonomie relative : certains sont donc potentiellement sujets à dérives sectaires, d'autres au contraire prennent leur responsabilité sociale au sérieux — surtout reconstructionnistes — jusqu'à s'allier entre groupes de façon plus ou moins pérenne.
Dynamiques franc-maçonnes pluricentenaires
- Druid Order (DO)/Ancient Druid Order/Druid Circle of the Universal Bond (DCUB)/An Druidh Uileach Braithreachas (ADUB), 1717, John Toland, loge franc-maçonne[92], avec Robert MacGregor Reid, Ross Nichols et Gerald Gardner (fondateur de la wicca), officialisé en 1909 par George Watson MacGregor Reid[93],[94]
- Order of Bards, Ovates and Druids , 1964, Ross Nichols[1]
- OBOD Québec, 1968, Jacques Baugé-Prévost — un néonazi
- Ordre Druidique Manred (ODM), 1994, François Fournier de Brescia/Ram
- The Druid Clan of Dana (DCD) / OBOD Ireland[95], 1992, Olivia et son frère Lawrence Durdin-Robertson (issus de l'ordre hermétique de la Fellowship of Isis — Déesse égyptienne et non celtique)
- OBOD France, années 1990
- Assemblée Druidique du Chêne et du Sanglier (ADCS), 2007, Eber ; ex-Ordre des Enfants de la Terre, 2005, Sylvie Verchèle/Merle
- CillDara (CiDa), 2019, Hervé Papin/Deruos
- Comardiia Druuidiacta Germaniia ou Keltia (CDK), 2017, Belatimara, nom inspiré par la CDA (mentionnée plus bas) mais la CDK n'est pas reconstructionniste[96]
- Assemblée Druidique du Chêne et du Sanglier (ADCS), 2007, Eber ; ex-Ordre des Enfants de la Terre, 2005, Sylvie Verchèle/Merle
- Collegio Druidico Nazionale, 2015 (Italie)
- Order of Bards, Ovates and Druids , 1964, Ross Nichols[1]
Dynamiques mutualistes pluricentenaires
- Ancient Order of Druids (AOD), 1781, Henry Hurle, société philanthropique, implantée dans le Commonwealth, présente en France depuis 2021
- United Ancient Order of Druids (UAOD), 1833-1950, mutuelle d'artisans et ouvriers (essaims persistants : Australie, Nouvelle-Zélande, USA)
- Order of Druids (OD), 1858-1950, société de secours mutuel
- Ancient Order of Druids in America (AODA), 1874, aussi appelé Ancient Archaeological Order of Druids
- United Ancient Order of Druids (UAOD), 1833-1950, mutuelle d'artisans et ouvriers (essaims persistants : Australie, Nouvelle-Zélande, USA)
Dynamiques socio-culturelles pluricentenaires
- Gorsedd Cymru (GC), Gorsedd de Galles, ex-Gorsedd Beirdd Ynys Prydain (GBYP), 1792, Iolo Morganwg
- Gorsedd Kernow (GK), 1928, Henry Jenner [placée là sans chronologie, sinon elle se perd en bas]
- Gorsedd de Bretagne, Goursez Vreizh ou Breizh (GB), précurseure Breuriez-Breiz (BB) en 1843 par Théodore Hersart de la Villemarqué/Barz Nizon (fondée officiellement en 1899-1900).
- Collège Bardique des Gaules (CBG), 1933-1939, Philéas Lebesgue/Ab Gwenc'hlan (reconnu par la Gorsedd Cymru). [Les groupements après le CBG ne sont pas reconnus par leur ascendance, bien que leurs druides fondateurs en viennent souvent ; c'est que le collectif des Gorseddau procède d'une hiérarchisation culturaliste limitée au monde celtophone.][97]
- Kredenn Geltiek (KG) en 1936 par Morvan Marchal/Artonovios, Francis Bayer du Kern/Veroestrumnis, Raffig Tullou/Lugomarcos, prémices du reconstructionnisme ; en 1994, Alain Le Goff/Gobannogenos, après avoir créé la CDA, déclare la Kredenn Geltiek Hollvedel (KGH) mais la Kredenn Geltiek-Goursez Tud Donn (KG-GTD), officiellement déclarée en 2004, revendique une continuité sans détour avec la KG
- Kenvreuriezh Drouized Kornog (KDK), 1974, Jacques Dubreuil (Bernard Duval affilié)
- Collège Druidique Rénové (CDR), 1983, Gérard Moreau/Lugaid Reo Nderc'h
- Collège de la Tradition Druidique Occitane, 2010, Garann et Iliou
- Collège de Ceux du Chêne (CCC), 1985, Olwen[98]
- Groupe Druidique des Gaules (GDG), 1987, Jean-Lionel Manquat/Belenertos (membre ECER)[99]
- Grande Clairière de l'Asgard (GCA), 1989, Serge Bourrez/Boer Lingon en Belgique
- École Druidique d'Helvétie (EDH), 2004, Philippe Camby consacrée par Gwenc'hlan Le Scouëzec[100] cinquième grand druide de la GB [placée là sans chronologie, sinon elle se perd en bas]
- Comardiia Druuidiacta Aremorica (CDA), 1988, Serj Pineau/Esunertos et Alain Le Goff/Gobannogenos, reconstructionniste[101] — cercle intérieur de la KG d'abord[102], accouchant d'une CDA indépendante en 1993[103] (la KGH conserve un cercle intérieur CDA-Uercorectos en interne)
- Diuiciacton Druuidiates Broga Caiiobacias (DDBC), ex-Nemeton des Druides du Québec, 1986[104], Michel-Gérald Boutet/Boutios[105], aussi inspiré par Huguette Cochinal/Uxellia (CDL, mentionnée plus bas), officiellement depuis 1990[105]
- Comardiia Druuidiacta Celtiai du Québec (CDC)[106] et Comardiia Eriutalamonos (COER)[107] du Canada/Nouvelle Angleterre, 1993, Yvon Lozac'h/Odaccos devenu responsable de la CDA et Michel-Gérald Boutet/Boutios
- Communauté des Druides du Québec (CDQ, fédération), 2004, Michel-Gérald Boutet/Boutios[108]
- Comardiia Druuidiacta Celtiai du Québec (CDC)[106] et Comardiia Eriutalamonos (COER)[107] du Canada/Nouvelle Angleterre, 1993, Yvon Lozac'h/Odaccos devenu responsable de la CDA et Michel-Gérald Boutet/Boutios
- Comsedon Druidiacta Litauos (CDLi), 1996-? éteint, Pierre Robard/Magni-Stirona[109]
- Comardiia Druuidiacta Americas (CDAm), 1997, Tadhg MacCrossan/Tasgos[110],[111]
- Diuiciacton Druuidiates Broga Caiiobacias (DDBC), ex-Nemeton des Druides du Québec, 1986[104], Michel-Gérald Boutet/Boutios[105], aussi inspiré par Huguette Cochinal/Uxellia (CDL, mentionnée plus bas), officiellement depuis 1990[105]
- Kredenn Geltiek (KG) en 1936 par Morvan Marchal/Artonovios, Francis Bayer du Kern/Veroestrumnis, Raffig Tullou/Lugomarcos, prémices du reconstructionnisme ; en 1994, Alain Le Goff/Gobannogenos, après avoir créé la CDA, déclare la Kredenn Geltiek Hollvedel (KGH) mais la Kredenn Geltiek-Goursez Tud Donn (KG-GTD), officiellement déclarée en 2004, revendique une continuité sans détour avec la KG
- Collège Druidique des Gaules (CDG), 1942, Paul Bouchet/Bod Koad, dont les activités se sont étendues en Belgique et même au Brésil
- Collège International d'Études Celto-Druidiques (CIECD), 1976, René et Claudine Bouchet
- Fraternité Universelle des Druides (FUD), 1976-? éteinte, Paul Fournier de Brescia
- Communauté de l'Arbre Druidique, 2007-? éteinte, Ana Lama
- Clairière Druidique Lemovica (CDL), 1991, Huguette Cochinal/Uxellia
- Grand Collège Celtique de la Forêt des Chênes de Brocéliande (GCCFCB), 1950, Bernard Duval, Michel Raoult, Jean Thos[112]
- Kengerzhouriezh Drouizel an Dreist-Hanternoz (KDAD)/Compagnonnage Druidique d'Hyperborée, 1982, Rémi Chauvet/Myrdhin
- Oaled Drwized Kornog (ODK) depuis 2003, Rémi Chauvet/Myrdhin
- Kengerzhouriezh Drouizel an Dreist-Hanternoz (KDAD)/Compagnonnage Druidique d'Hyperborée, 1982, Rémi Chauvet/Myrdhin
- Confraternité Philosophique des Druides (CPD), 1974, Edmond/Kalondan et sa femme Mona Coarer[98], scission de la Gorsedd de Bretagne
- Collège Druidique Traditionnel (CDT), 1975, Per U'i
- Assemblée du Chaudron des Druides (ACD), 2004, Lanon
- Assembleia da Tradicao Druidica Lusitana (ATDL) au Portugal, 2004, Adgnatios
- Assemblée du Chaudron des Druides (ACD), 2004, Lanon
- Ceux du Pommier (CP)/Ar Re Eus An Avalenn, 1983
- Jean-Claude Capelli/Celui du pays de l'ours[113], initié par Rémy Chauvet/Myrdhin, figure médiatique des années 2000-2010[114],[115]
- Cantia Plantiōn Matus (CPM), ex-« Ceux du pays de l'ours » devenus reconstructionnistes et alors réprouvés par Capelli, 2024, Sentonos et Arzhez
- Jean-Claude Capelli/Celui du pays de l'ours[113], initié par Rémy Chauvet/Myrdhin, figure médiatique des années 2000-2010[114],[115]
- Collège Bardique des Gaules (CBG), 1933-1939, Philéas Lebesgue/Ab Gwenc'hlan (reconnu par la Gorsedd Cymru). [Les groupements après le CBG ne sont pas reconnus par leur ascendance, bien que leurs druides fondateurs en viennent souvent ; c'est que le collectif des Gorseddau procède d'une hiérarchisation culturaliste limitée au monde celtophone.][97]
Dynamiques sans filiation ou désaffiliées
- Reformed Druids of North America (RDNA), 1963, partis d'une blague de campus antichrétienne, et aujourd'hui les plus gros producteurs de contenu supposés druidiques aux USA
- Ár nDraíocht Féin: A Druid Fellowship (ADF), 1983, Isaac Bonewits
- Henge of Keltia (HK), 1988-2017
- Ár nDraíocht Féin: A Druid Fellowship (ADF), 1983, Isaac Bonewits
- Collège Druvidia (CDru), 1966, druide Kleze Dir
- Clairière Druized er Velin (CDV), 2002, Pascal Lamour/Liamm En Hengoun[116]
- British Druid Order (BDO), 1979, Philip Shallcrass
- Council of British Druid Orders (CBDO), ex-Secular Order of Druids, 1989, Tim Sebastion
- Eglise Druidique des Gaules, 1985[117], Pierre de la Crau/Hesunertus — un néonazi[24]
- Fraternité Celtique du Graal (FCG),1993-2005, Marc-Louis Questin/Sagos[118]
- Order of Druids in Ireland (ODI), 1993, Michael McGrath[119]
- Laura Keffelec, druidesse autoproclamée sans consécration au courant des années 2000, active sur les réseaux
- Celtiacon Certocredaron Credima, officiellement en 2015, Auetos (anathémisé par la KG), après dix années de forum Druuidiacto
- Druuidiacto Rectos Uindonnos (DRU)/ex-Orden Druida Fintan fondé en 2009 (issu de l'Orden Druida Sendero Verde) mais devenu DRU via la CCC en 2013, Esther Serrano/Bena Druuis Euentia
- Mona Braz, druidesse initiée à la Goursez Breizh en 1988, longuement inactive et exclue récemment de ladite Goursez, mais qui en reprend les codes dans son activisme sur les réseaux, rédactrice pour Keltia Magazine et secrétaire de la Société des Amis des Études Celtiques[120], aujourd'hui proche de CiDa (ci-dessus, à la fin des dynamiques pluricentenaires)
Fondements du druidisme
Les Gorseddau comme tentative de réinstitution bardique druidique
Les Gorseddau (pluriel de Gorsedd, mot gallois signifiant « trône » ou « assemblée »), à commencer par la Gorsedd Beirdd Ynys Prydain (aujourd'hui Gorsedd Cymru, de Galle) fondée en 1792 par Edward Williams, alias Iolo Morganwg, constituent des structures druidiques à vocation culturelle, symbolique, national, voire identitaire[121],[122]. Iolo Morganwg forge une grande partie du corpus cérémoniel et du lexique de la Gorsedd à partir du bardisme gallois médiéval. Toujours discrédité pour une invention poétique de jeunesse, il est aujourd'hui réhabilité pour son travail[20],[21].
Son entreprise correspond à un moment de réinvention romantique des identités nationales, et contribue puissamment à faire du bardisme un pilier de la culture galloise moderne. Les Gorseddau se veulent des ordres bardiques structurés, organisant notamment les Eisteddfodau, festivals culturels mettant à l'honneur la littérature, la poésie et la musique en langues celtiques.
Elles se sont étendues aux Cornouailles (avec la Gorsedd Kernow fondée en 1928 sous le patronage de la Gorsedd galloise) et à la Bretagne (Goursez Breizh fondée en 1899), s'inscrivant dans une logique de revitalisation culturelle plus que religieuse, même si certaines pratiques rituelles comportent des éléments spirituels ou symboliques inspirés d'un druidisme panthéiste (John Toland était rationaliste spinozien[123]). Par exemple, nombre de grands druides de la Gorsedd Cymru furent issus du clergé protestant[90].
Le christianisme druidique et ses paradoxes
Les druidismes chrétiens[25],[124] constituent un courant minoritaire et souvent paradoxal au sein du mouvement plus vaste du druidisme, mêlant des éléments des traditions druidiques reconstituées ou imaginées à une foi explicitement chrétienne, régulièrement intégriste d'extrême-droite[125]. Ce syncrétisme traduit la volonté d'intégrer les héritages celtiques anciens dans le cadre doctrinal et spirituel du christianisme, en particulier dans ses expressions de « chrétientés périphériques ». Cette hybridation trouve ses racines dans l'histoire des premiers contacts entre druidisme et christianisme ainsi que dans les tentatives contemporaines de réconcilier spiritualité ancestrale et foi chrétienne[126].
Le druidisme fut progressivement supplanté en Gaule et en Grande-Bretagne par le christianisme dès le Haut Moyen Âge, notamment à travers des processus de conversion parfois violents mais souvent syncrétiques. L'Église celtique médiévale, caractérisée par certaines spécificités liturgiques et organisationnelles, maintint des pratiques locales et des cadres susceptibles d'incorporer des éléments traditionnels celtiques, comme en témoignent les témoignages de conseillers cléricaux issus de lignées bardiques ou filidi, et toute l'hagiographie européenne occidentale, déjà évoqués à travers les spéculations historiques de continuité druidique ci-dessus. Plusieurs mouvements druidiques modernes revendiquent ainsi une réconciliation entre la foi chrétienne et les traditions druidiques, notamment au prisme de sainte Anne.
Les druidismes chrétiens affirment en général la centralité de la figure du Christ tout en valorisant la sagesse naturelle et cosmologique des anciens druides, souvent présentés comme des prêtres-enseignants préfigurant la venue du christianisme ; des chercheurs comme Jean-Louis Brunaux reprennent même cette idée[127],[128]. Certains groupes intègrent la liturgie chrétienne classique, en particulier la prière, les sacrements et la méditation biblique, à des rituels druidiques réinterprétés, tels que les célébrations des solstices et équinoxes, symbolisant la lumière divine incarnée. La nature est alors perçue comme une manifestation sacrée de Dieu, en continuité avec la vénération druidique des éléments naturels. Cette théologie naturelle confère au druidisme chrétien un caractère panthéiste ou panenthéiste modéré, conciliant monothéisme chrétien et révérence pour le monde créé, dans la veine du priscillianisme ou de saint François. Le légendaire arthurien est aussi convoqué[129].
Appropriation ludique et commerciale de l'image du druide
Certains amateurs d'herboristerie, souvent inspirés par des figures populaires telles que Panoramix, s'identifient de manière ludique aux druides. Cette appropriation se manifeste également dans le domaine commercial, où des marques comme Weleda[130] (sorcière, devineresse, en gaulois) proposent des produits parapharmaceutiques en s'inspirant de l'imaginaire druidique. Cette représentation est largement éloignée des pratiques historiques des druides antiques, qui étaient des figures complexes aux fonctions religieuses, juridiques et éducatives ; de plus, avant l'époque moderne, tout le monde était imprégné de ruralité et de savoirs traditionnels herboristes et animaliers, bien que les druides n'en soient pas exclus de principe.
Des individus se revendiquent guérisseurs, magnétiseurs ou énergéticiens, prétendant s'inscrire dans la lignée des vates, les prêtres-médecins celtiques. Cependant, ces pratiques ne sont pas reconnues scientifiquement et sont souvent classées parmi les pseudosciences. La législation actuelle réserve l'exercice de la médecine aux professionnels dûment qualifiés, et toute pratique non autorisée peut être sujette à des poursuites judiciaires. De plus, certaines de ces approches dérivent vers des croyances complotistes ou des mouvements New Age[131], éloignés des fondements historiques du druidisme.
Mésusages du néoshamanisme dans le druidisme
Dans le contexte occidental des « spiritualités alternatives », néoshamanisme et druidisme s'inscrivent dans une dynamique d'hybridation propre à la modernité tardive, dans laquelle les praticiens — issus de sociétés sécularisées — cherchent à combler un vide existentiel par un retour fantasmé aux sagesses ancestrales supposées non corrompues par la modernité technicienne. Les auteurs les plus subtils font référence aux origines proto-indo-européennes, pourtant bien antérieures aux Celtes[132],[133]. Structuré autour d'une sacralisation de la nature, d'un culte des ancêtres et d'une cosmologie cyclique, le druidisme — à partir des USA — s'est réapproprié des rituels amérindiens, sibériens ou amazonien[134]. En France, le folkloriste controversé Jean Markale en fut le plus grand promoteur, notamment depuis la parution de son ouvrage Druides et chamanes en 2005[135], qui connaissait un précurseur aux éditions non-scientifiques de Robert Laffont (années 1970-80)[136].
Ces deux formes de religiosité sont prétendument thérapeutiques et initiatiques, valorisant l'expérience directe du sacré — souvent médiée par des états modifiés de conscience[137] — et une conception holistique de la personne, du corps et de l'environnement. Selon Riffard[138], cette quête d'expériences spirituelles fortes conduit à une forme de syncrétisme spiritualiste où le chamanisme et le druidisme deviennent des archétypes interchangeables de la « sagesse primordiale », mobilisés pour réenchanter le monde moderne[139] mais ainsi on est plus proche de nouvelles formes d'ivresses modernes[140]. Le plus singulier étant que des formes d'altermondialismes et d'ouvertures au monde se déploient sur fond de réenracinement dans des traditions supposées ancestrales, où l'éclectisme rituel et le bricolage mythologique permettent la constitution de subjectivités spirituelles souples, adaptées aux incertitudes existentielles de l'individu contemporain[141].
Ésotérisme, hermétisme et tradition initiatique perdue
Le druidisme attire des adeptes de l'ésotérisme[129] notamment hermétique[142], qui considèrent cette voie comme une tradition initiatique réservée à un cercle restreint[143]. Cependant, la transmission directe des savoirs druidiques s'est interrompue avec la romanisation et la christianisation de l'Europe celtique, rendant toute prétention à une continuité initiatique discutable. Les pratiques actuelles sont souvent des reconstructions basées sur des interprétations modernes de sources fragmentaires. Cela n'empêche pas les ésotéristes de remonter à l'Atlantide[144].
Mais, moins démentiellement, les auteurs antiques, tels que Diogène Laërce, ont comparé les druides aux philosophes pythagoriciens et aux prêtres égyptiens, suggérant des similitudes dans leurs enseignements ésotériques. Certains druides s'inspirent ainsi de l'hermétisme, tradition philosophique issue de l'Égypte antique et de la Grèce hellénistique, qui intègrent des éléments hermétiques dans leurs pratiques.
Le XIXe siècle a vu l'émergence de l'occultisme, un mouvement syncrétique intégrant diverses traditions des sciences occultes. Des figures comme Eliphas Lévi, Papus ou Aleister Crowley ont contribué à cette synthèse[145], qui a influencé certains courants druidiques. Par ailleurs, les vates antiques étaient associés à des pratiques divinatoires, et certains druides contemporains revendiquent une astrologie celtique et une numérologie celtique (sur la base de Pythagore) la plupart du temps niaises, car ces dernières ne sont pas renseignées historiquement (« astrologie des arbres, des pierres, des animaux, etc. »).
René Guénon, penseur ésotériste du XXe siècle, a influencé certains druides qui voient dans ses écrits une tentative de restaurer une tradition primordiale. Guénon critiquait le syncrétisme moderne et prônait un retour aux sources spirituelles authentiques, ce qui résonne avec les aspirations de certains groupes druidiques cherchant à se reconnecter à une sagesse ancestrale, mais il pensait que l'initiation druidique était perdue[146].
Multi-mythisme, acculturations antiques et féeries
Le druidisme contemporain intègre parfois des éléments de divers panthéons. Cette pratique s'inspire des acculturations antiques, où les Romains assimilaient les divinités locales aux leurs, notamment dans l'interpretatio romana[147]. Ainsi, des divinités celtiques étaient identifiées à des dieux romains, facilitant leur intégration dans le panthéon impérial. Cette perspective syncrétique est reprise par certains druides modernes.
Le syncrétisme fait les affaires de la wicca[148], notamment éclectique, fondée par Gerald Gardner au milieu du XXe siècle, lui-même druide, de sorte qu'elle partage des similitudes avec la majorité des druidismes, notamment dans la célébration des cycles saisonniers à travers la roue de l'année. Mais ce sont les syncrétismes « celto-nordiques » qui dominent, comme s'il était possible de confondre le Lebor Gabála Érenn avec les Eddas[149].
Le légendaire arthurien et les lais de Marie de France ont contribué à façonner l'imaginaire féerique associé au druidisme[150]. Ces récits médiévaux, mêlant chevalerie et éléments surnaturels, ont influencé la perception romantique des druides comme gardiens de savoirs magiques et de mondes[151].
Le druidisme est également présent dans la culture fantasy moderne[152]', notamment à travers des festivals tels que Cidre et Dragon ou Grésimaginaire. Ces événements célèbrent les univers fantastiques et médiévaux, où la figure du druide est souvent représentée comme un sage ou un magicien, perpétuant ainsi une image mythifiée éloignée des réalités historiques.
Les reconstructionnistes druidiques : une approche archéo|historique
À rebours des courants plus ésotériques ou éclectiques, une frange du druidisme se réclame explicitement du reconstructionnisme religieux, c'est-à-dire d'un effort méthodique pour reconstituer, autant que possible, les croyances et pratiques du druidisme celte antique à partir de sources historiques, archéologiques et linguistiques[153]. Cette démarche s'est structurée dans les années 1980-1990 autour de groupes nord-américains, notamment Imbas[154], qui cherchent à restaurer des cultes indigènes non déformés par les apports modernes.
Elle se distingue nettement des courants wiccans ou syncrétiques, qu'elle critique pour leur manque de rigueur et leur tendance à universaliser ou à projeter des catégories modernes sur des systèmes anciens. Les reconstructionnistes privilégient l'étude des textes mythologiques (comme le Lebor Gabála Érenn ou les Mabinogi), la consultation de spécialistes en linguistique celtique, et l'examen comparatif des systèmes religieux indo-européens. Ce courant tend à exclure les éléments ésotériques ou occultistes pour privilégier une religiosité fondée sur la cohérence historique et l'intégrité culturelle[155]. Toutefois, ces efforts se heurtent à la fragmentation des sources, à leur médiation chrétienne, et aux lacunes de la documentation archéologique, ce qui oblige souvent à une part d'hypothèse prudente, voire de mysticisme moderne (à condition qu'il soit assumé comme tel), malgré l'ambition de rigueur.
Cette ambition de rigueur frustre les personnes moins soucieuses de science, qui peuvent alors préférer les autres courants. À vrai dire, quand on se penche sur les spéculations historiques du druidisme pour légitimer le mouvement, ainsi que les fondements cités jusque là, le reconstructionniste — comme le celtologue — reconnaît les difficultés de la recherche mais cherche à trier le bon grain de l'ivraie et à reconcevoir le puzzle de la religion celtique, par une méthode métonymique et généralisatrice jusqu'à nouvel ordre, c'est-à-dire s'il y a celtologiquement lieu de recalibrer sa mystique.
Segodanios
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