Les Nuits de Noël sont décidément bien étranges

Les nuits de Noël sont décidément bien étranges.
Il y a un an, un cinglé criminel se disant druide, chamane et autres, ayant assassiné, découpé et mangé quelqu'un, nous était parvenu, entraînant chez les membres de la charte éthique des Druides une réaction de dissociation et de condamnation claire et salutaire.
Le druidisme ne peut être assimilé à de pareils individus.
Cette année, c'est un peu différent, mais guère moins révoltant.
Une personne, connue pour avoir produit des ouvrages de qualité, afflige nos milieux de sa déchéance morale et intellectuelle, en attaquant un de nos membres sur sa soi-disant incapacité à comprendre le monde celtique en raison de certaines de ses origines — en l'occurrence berbères.
Ce faisant, il reprend stupidement des attaques identiques menées il y a quelque temps par quelques personnes vicieuses et sans scrupules, auxquelles il sert d'idiot utile.
Je pense à un universitaire japonais possédant une connaissance de très haut niveau de la langue basque : avec un tel pseudo-raisonnement, toute étude de sa part aurait dû être invalidée !
Cela invaliderait toute recherche ethnologique ou anthropologique.
Avec un tel raisonnement, il faudrait se priver des travaux d'un Marcel Griaule, d'un Claude Lévi-Strauss, et de combien d'autres !
Si cette triste personne avait, comme moi et bien d'autres, dansé dans des fest-noz sur la musique des Bleizi Ruz au début des années 80, qui avaient remarqué la proximité de certaines musiques bretonnes tout à fait traditionnelles avec des musiques — non moins traditionnelles — de l'Atlas.
Elle aurait peut-être développé une réflexion féconde au lieu de proférer une telle ineptie.
Quand on connaît la richesse de l'héritage néolithique au Maroc, ne faut-il pas se poser la question de cultures communes ou semblables et d'échanges probables depuis la plus haute antiquité, plutôt que de chercher le passeport racial des constructeurs du tunnel d'Antée ?
Tout ce que l'on sait du druidisme fait qu'il n'y aura jamais chez nous de querelle de Valladolid, ni de passeport racial pour savoir si quelqu'un peut être druide.
Jamais.
Maudits soient ceux qui auraient de telles pensées.
Aux antipodes de tout épanouissement spirituel, ce triste sire méritait d'être reconnu pour la qualité de certains de ses ouvrages ;il anéanti sa réputation dans la bêtise et l'abjection.
Quant à moi, Druide Belenogenos, principal responsable de l'accession au druidicat de Uindocaruos ( Druide Gwengarv ), non seulement cette accession était pleinement justifiée — j'ose dire plus que pour bien d'autres sur de nombreux critères — mais le temps a pleinement validé cette décision.
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Druide Belenogenos
Comardiia Druuidiacta Aremorica

