Méditation sur la connaissance

Chères Soeurs, Chers Frères, Chères Amies, Chers Amis,
Je méditais en présence de la divinité que l'on nomme le Rouge de la Science parfaite, qui n'est autre qu'un autre nom du Dieu, Père de tous, Dagodevos.
Ma méditation portait sur la nécessité de la connaissance, malheureusement, car elle est une valeur sûre pour démasquer les charlatans.
Ils existent parce que le cheminant en manque terriblement, ce qui permet de dire et de faire faire n'importe quoi.
Je vais donc vous parler de la connaissance.
La connaissance, cette lumière inextinguible, est la véritable essence de l'humanité.
Elle est comme un phare éclairant les mers tumultueuses de l'existence, guidant les âmes perdues vers des rivages de compréhension et de sagesse.
Dans sa quête infinie, l'homme se doit de chercher la connaissance, car elle seule a le pouvoir de transformer, d'illuminer et d'élever.
C'est dans les profondeurs de la connaissance que réside la clé de notre évolution, de notre capacité à transcender nos limitations et à embrasser pleinement notre potentiel.
En revanche, l'ignorance est le chaos incarné. Elle est l'obscurité qui enveloppe l'esprit dans un voile d'incertitude et de peur.
Là où la connaissance construit et ordonne, l'ignorance détruit et confond. Elle est la mère de tous les maux, engendrant la confusion, l'erreur et la division.
Lorsque l'ignorance prévaut, la société vacille sur le fil du désordre, chaque pas vers l'inconnu menaçant de précipiter son inévitable chute.
Ainsi, que chacun s'efforce d'être un gardien de la connaissance, un flambeau face à l'ignorance.
Car c'est dans la connaissance que l'humanité trouve son salut, et c'est avec le rejet de l'ignorance que nous forgeons un avenir où règnent la lumière, l'ordre et la paix.
La quête de la connaissance chez les Druides n'était pas seulement une aspiration, c'était une nécessité vitale, un pilier central de leur existence et de leur fonction.
Les Druides, ces sages de l'ancien monde celtique, étaient bien plus que de simples prêtres ; ils étaient les gardiens du savoir, les médiateurs entre le monde des Dieux et le monde des hommes.
Ce n'est pas pour rien qu'ils étaient des médecins, des devins, des juges, des philosophes, des maîtres des éléments,des poètes, des architectes, des historiens et j'en passe…
Leur désir de connaissance n'était pas une quête personnelle, mais un devoir sacré envers leur communauté.
Dans leur recherche incessante de la connaissance, les Druides cherchaient à comprendre les lois des mondes , les rythmes du cosmos, et les mystères de l'univers.
Elle permettait aux Druides de pratiquer leur art – guérir, prédire l'avenir, et conduire des rituels sacrés qui assuraient la prospérité la protection, et la dévotion envers les Dieux et leur peuple.
L'utilité de leur quête de connaissance se manifestait également dans leur rôle de conseillers et d'enseignants.
Les Druides transmettaient leur savoir à travers des histoires, des poèmes, et des enseignements non seulement aux jeunes, mais aussi guidant les rois et les chefs.
Leur sagesse était un phare qui guidait les décisions et les lois, assurant ainsi la justice et la continuité des traditions et des valeurs de la société celtique.
En somme, la quête de la connaissance par les Druides était fondamentale pour la survie et la continuité de la spiritualité, de la religion et de la culture.
Elle était le fondement sur lequel reposait leur autorité spirituelle, leur rôle social, et leur interaction avec le monde des Puissances supérieures.
Les Druides n'étaient pas seulement des chercheurs de vérité, ils étaient les gardiens de l'équilibre de la société celtique.
Sans connaissance, il n'y a pas de discernement ; sans discernement, il n'y a plus de justice, ni de sagesse.
A nous, Druides et Druidesses, d'être à la hauteur, de ce mot et de cette fonction.
Bon week-end à vous.
Que les Dieux vous guident.
Fraternellement,
Druidos Uindocaruos